Aussi sportif et en forme que je sois aujourd’hui, c’est l’inverse de quand j’étais jeune. J’étais obèse et pesais 107 kilos. Je jouais au basket à l’école et à un moment donné il y a eu un tournant dans ma vie, j’ai commencé à courir pour perdre du poids. Je l’ai fait pendant un temps, puis me suis arrêté. L’inspiration me manquait. Jusqu’à ce que mon frère fasse une course amicale de 10 kilomètres. Cela a été pour moi ma première sérieuse introduction à la course à pied. Qu’est-ce que je me suis senti bien et je pouvais même suivre mon frère alors qu’il s’entraînait pour un semi-marathon ! J’ai suivi son conseil et à partir de ce moment en 2012, j’ai pris goût à la chose et la course à pied est devenue plus importante que jamais pour moi.
Ces dernières années, j’ai couru plusieurs marathons, des semi-marathons et beaucoup de courses à pied. Souvent en combinaison avec la course pour une bonne cause, pour des enfants atteints de maladies rares ou pour le cancer. Un bel exemple est Climb for Cancer en 2013. Avec un groupe d’aventuriers, ascension du Kilimandjaro pour Shahd, réfugiée syrienne de neuf ans souffrant d’un cancer. J’ai commencé à voyager pour pouvoir courir dans divers marathons. Et plus le défi est extrême, mieux c’est. Pour l’illustrer au mieux : le défi psychique et physique du North Pole Marathon à -35 °C, une différence de 80 degrés, parce que j’arrivais de Dubaï.